Une « route électrique » voit le jour en Corée du Sud

10 août 2013 13 h 55 min3 commentaires

Située au centre de la Corée du Sud, la ville de Gumi voit naître un axe routier d’un nouveau genre : une « route électrique ». Ici, pas de station de recharge mais des câbles enterrés sous l’asphalte qui transmettent l’électricité par induction aux bus publics équipés de batteries spéciales. Les véhicules roulent et se rechargent désormais de façon autonome en continu.

Recharge autonome et continue

route-electrique

© AFP

24 km de voie, c’est la longueur de cette « route électrique » pilote en test pour 4 mois. Fruit du travail du prestigieux KAIST (Institut coréen des sciences et des technologies avancées), le projet a de quoi enthousiasmer. Les bus publics de Gumi ne marquent plus l’arrêt aux stands. Exit les stations de recharges électriques. Désormais l’énergie vient du sol via des câbles implantés sous l’asphalte à des endroits réguliers comme les arrêts de bus ou les feux rouges.

Que l’autobus soit à l’arrêt ou en mouvement, il absorbe par induction lors de son passage l’électricité envoyée à partir du câble souterrain. Ceci est rendu possible grâce à des boitiers spéciaux baptisés OLEV (OnLine Electric Vehicle) installés dans le ventre des bus. En clair, ce système novateur permet au véhicule de rouler et de se recharger de manière autonome en continu.

Batteries miniatures

Autre avantage, la technologie OLEV mise au point par le KAIST permet d’obtenir des batteries électriques 5 fois plus petites que leurs traditionnelles grandes sœurs. Reste à régler la question du coût, encore élevé. Il faut compter 470.000 euros pour acquérir un boîtier OLEV.

A la tête de la société qui fabrique les prototypes, Park Jong-Han se montre toutefois confiant : « la technologie est désormais disponible mais la question à présent est la réduction du coût. Une fois que les coûts baisseront, je pense que les villes seront intéressées par ce type de transport. »

Nicolas Blain

Une présentation détaillée du procédé (en anglais) :

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3 commentaires

  • Je suis étudiant en Bac+3 en Gestion des Transports (Sciences des Transports) et militant des Ressources Naturelles. Certes vrai, très flatté de cette invention qui rénove l’usage de ressource non polluante des modes transports. Car pourquoi ne pas mettre des intercepteurs des charges qui actionneront en effet joules pour en produire de l’énergie comme centrale de recharge des autos bus,auto cars et voiture. Le plaisir serait pour moi d’approfondir mes études en matière des transports par une bourse!

    • moquerie, please pas délirer sur des (pour le moment) arnaques

      .
      On a in système bcp plus intéressant et surtout bcp plus simple avec bien meilleur rendement… le gaz, le fuel… et si on tient vraiment à gaspipolluer avec de la production d’électricité… (sauf en zone hydro…) bein… on ales tram et trolley… (et si un jour on sait faire des batteries moins crades on pourra leur en mettre des petites pour passer les endroits où on trouverait que les caténaires c’est pas beau…
      en attendant tant que un aussi mauvais rendement et une source aussi polluante et gaspi que l’elec.. mauvaise idée -> poub…

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