Les Gamins : on rit comme ces derniers

30 avril 2013 9 h 03 minDéposez le 1er commentaire

Une comédie hilarante, un casting et des dialogues réussis, Anthony Marciano et Max Boublil nous poussent à rire comme des gamins ! Actuellement en salles.

Les Gamins - afficheAnthony Marciano et Max Boublil sont des amis de longue date. Ils avaient déjà collaboré par le passé, notamment sur les chansons qui ont fait connaître le jeune comédien comme « Tu vas prendre », ou encore «  J’aime les moches » ! Les deux réalisateurs et dialoguistes ont écrit trois ans pour nous proposer Les Gamins, une comédie très réussie, aux personnages vivants et aux dialogues hilarants. On les suit dans leurs délires, notamment grâce à un casting qui ne fait pas dans la demi-mesure : un  Alain Chabat excellent dans le personnage de Gilbert, créé expressément pour lui (et ce, longtemps avant son accord), un guest surprenant avec la présence d’Iggy Pop dans son propre rôle, et l’apparition de Patrick Bruel dans une scène de visite d’appartement mémorable.

Des aventures « rock-ambolesques »

Thomas (Max Boublil) est un chanteur de mariage, qui rêve de percer dans le métier grâce à son titre « Je t’aime » aux paroles épiques « J-E-T’-A-I-M-E ». C’est justement lors d’une de ses représentations qu’il rencontre Lola (Mélanie Bernier), la séduisant avec l’humour, très décalé et efficace, que l’on retrouve dans ses chansons. Très vite, les deux tourtereaux passent à la vitesse supérieure : fiançailles, projet d’appartement, présentation des beaux-parents. C’est là que tout dérape ! Le beau-père en question, Gilbert est marié depuis 30 ans à Suzanne, mère bobo-écolo impeccablement jouée par Sandrine Kiberlain ; qu’il « déglinguait » par le passé, mais qui désormais l’insupporte au plus haut point avec sa nourriture bio à tout va, sa fâcheuse manie de tout manger avec des baguettes (même le pain) et celle de ne jamais terminer ses… phrases. Persuadé d’être passé à côté de sa vie à cause de sa femme, il va pousser Thomas à ne pas s’engager, à vivre ses rêves. Passant du canapé-tv-pyjama aux soirées alcoolisés-villas-filles intéressés, Gilbert va entraîner son gendre dans sa crise de la cinquantaine et les aventures « rock-ambolesques » qui en découleront. Attention, certaines scènes pourraient bien devenir cultes !

Charles Sibille –  c.sibille(a)hotmail.fr

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